Le marché de la seconde main, simple tendance ou vrai engagement ?

2 commentaires

• Sylvie CAROLINE says:

  mars 20, 2022 à 3:14

  EmmausBonjour, je fréquente assidument, depuis plus de vingt-ans, les vide-greniers et les boutiques d’Emmaüs et autres associations caritatives. Par démarche écologique d’abord, par refus du jetable et aussi parce que j’ai été bercée dans mon enfance par les témoignages de privations sévères et le sens de la récup qu’elles avaient engendrés, pendant les deux guerres mondiales.Aujourd’hui je voulais témoigner d’un effet pervers que l’engouement de cette façon de consommer provoque. En effet, je suis devenue pauvre, au RSA, et c’est à présent par nécessité que je fais mes achats de cette façon et non plus par goût. Or, aussi bien chez Emmaüs qu’ailleurs, la prolifération de la demande notamment par des personnes à fort pouvoir d’achat fait monter les prix au détriment des personnes pauvres. C’est une évolution forte que j’ai constatée, sauf… dans le domaine des livres, pour mon plus grand bonheur.

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  • Victoire Satto says:

    mars 22, 2022 à 9:40

    Bonjour Sylvie, un immense merci pour votre commentaire, précieux et constructif. Nous avons en. effet largement sous-estimé cette question qui soulève plusieurs idées, notamment celle d’un coût adapté au revenu de la personne à mettre en place dans ce genre de boutiques afin qu’elles restent solidaires. Nous sommes membre fondateur de la fédération Mode Circulaire qui vient se lance prochainement, nous allons adresser ce sujet. Bien à vous,

    Victoire

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